Pour les religieuses de la maison de Fondation, déménager dans plus grand signifiait beaucoup plus que passer d’un 4 ½ à un 5 ½. Nous sommes donc en 1844. Tous les préparatifs sont prêts pour le déménagement dans un vaste bâtiment adjacent, reconverti en couvent. C’est demain. Rien n’a été oublié. Sauf…
Catastrophe : on réalise à la dernière minute qu’il n’y a pas encore d’autel dans le couvent. Une chose impensable à l’époque, particulièrement pour des femmes aussi pieuses. Ces dernières, accompagnées de l’aumônier et du sacristain, entreprennent donc de construire un autel de fortune en une seule nuit.
Ce meuble rudimentaire, fait en bois et peint en blanc, existe toujours aujourd’hui. Il se trouve dans la salle du chapitre, une pièce historique que l’on peut visiter au Centre Marie-Rose.
Un meuble servant à prier qui a exaucé une première prière : être prêt à temps pour le déménagement.