Sanctuaire Sainte-Kateri Tekakwitha
1 River Road, Kahnawake, QC J0L 1B0
Horaire estival – Juin à septembre
Lundi au vendredi 8 h 30 à 17 h
Horaire régulier – Septembre à juin
8 h 30 à 16 h
Ce sanctuaire situé dans le territoire mohawk de Kahnawake, dans la mission Saint-François-Xavier (1720), est consacré à Sainte Kateri Tekakwitha, la première Autochtone d’Amérique du Nord à être canonisée, le 12 octobre 2012. C’est là qu’on trouve sa tombe et où, le 17 avril, sa fête est célébrée.
Histoire du lieu
Kateri Tekakwitha, le «Lys des Mohawks»
Première femme autochtone élevée au rang de sainteté, Kateri Tekakwitha voit le jour en 1656 sur les rives de la rivière Mohawk dans l’État de New York. À l’âge de quatre ans, une épidémie de petite vérole emporte toute sa famille et la laisse avec une vue affaiblie et un visage grêlé. Kateri est alors élevée par sa tante et son oncle, qui est chef Mohawk.
Après l’épidémie, sa communauté se déplace de l’autre côté de la rivière soit à Caughnawaga où elle rencontre des missionnaires jésuites. Elle souffre beaucoup de la persécution que lui fait subir sa famille et les membres des tribus qui sont contre la christianisation des Amérindiens. En 1676, elle est baptisée sous le nom de «Catherine» ou «Kateri» en Mohawk. L’année suivante, craignant pour sa sécurité, elle s’enfuit à la Mission Saint-Francois-Xavier de La Prairie grâce à l’aide de missionnaires jésuites qui l’y envoient avec une note parlant de sa grande dévotion à Dieu et l’identifiant comme «La Précieuse Kateri Tekakwitha». L’église de la mission devient presque sa demeure. Âme très pieuse, elle prie et jeûne pour que son peuple accueille la Bonne Nouvelle. Elle rend l’âme trois ans plus tard en 1680 à l’âge de vingt-quatre ans. En moins d’un quart d’heure, son visage devint d’une éclatante beauté. Grâce à son intercession, partout à travers la Nouvelle-France, Amérindiens et Colons obtiennent dès lors des faveurs du Ciel et même des miracles.
Autres attraits à découvrir
- L’église et le tombeau de Kateri.
- Le musée où sont exposés d’anciens vases sacrés, livres de prières, manuscrits et objets ethniques autochtones.
- Le presbytère datant de 1720.
- Des toiles dont celles données par Charles X de France.
- Des statues de bois, dont l’une de l’Enfant Jésus datant la fin du 17e siècle.